Toncâlaline organise des ateliers de tissage à l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris.
Ces ateliers, qui se déroulent dans le service de psychiatrie infantile, sont toujours très populaires auprès des enfants.
Cette fois-ci, c’était le dernier atelier à l’hôpital de cette année.
Préparation
Ces derniers temps, à l’atelier de tissage de l’hôpital, la confection de poupées et de peluches est très en vogue.
Mais la préparation demande beaucoup de temps et d’efforts.
La dernière fois, un enfant a dit qu’il voulait faire un Pikachu, alors j’ai essayé d’ajouter des oreilles à la base de la poupée…
L’autre jour, j’ai trouvé ces superbes autocollants dans un magasin !
Ils sont tellement mignons que je crains que tout le monde se dispute ces yeux en forme de cœur…


Le dernier jour de l’atelier de tissage de cette année
Ce jour-là, c’était le dernier atelier de tissage de l’année.
Les enfants qui étaient arrivés un peu plus tôt m’ont aidée à porter le grand sac contenant les outils de tissage.
C’est gentil de leur part d’avoir pensé à cela.
Le nombre d’yeux a diminué

Il y a un enfant qui fabrique toujours des poupées avec plein d’yeux collés dessus.
Jusqu’à présent, à chaque atelier, il ne tissait qu’un peu, puis s’appliquait à coller autant d’yeux que possible, mais ce jour-là, c’était différent.
Il est resté assis et s’est appliquée à tisser sans relâche, ce qui m’a beaucoup impressionnée !
J’étais étonnée qu’il puisse se concentrer autant sur son travail.
(Le nombre d’yeux collés, qui est d’habitude beaucoup, a été réduit à quatre cette fois-ci !)
Après les sushis, les onigiri
Le garçon qui a fabriqué un sushi la semaine dernière a d’abord dit : « Je voudrais qu’on couse le côté du sushi. Et aujourd’hui, je vais faire des ramen. »
Pendant qu’une bénévole cousait le trou sur le côté du sushi, il enroulait sur une navette de la laine jaune qui allait servir à faire les ramen. Mais finalement, il a décidé de faire un onigiri.
Cette fois encore, nous l’avons encouragé en lui disant « Il te reste encore tel nombre de rangées à tisser pour pouvoir faire le riz d’onigiri », et il s’est appliqué à tisser la partie du riz.
Comme nous n’avions pas de feutre noir, l’une des bénévoles a rapidement tissé du fil noir pour créer un petit morceau de tissu qui servirait de nori !


Pochette
Une autre fille qui avait fabriqué un sushi la semaine dernière avait également apporté son sushi, alors une des bénévoles a cousu les deux côtés pour fermer les trous.
Et avec le garçon de tout à l’heure, ils se complimentaient mutuellement en disant « Tes sushis sont plus mignons ».
C’était très touchant à voir.
Au début, elle avait dit qu’elle ferait deux pochettes, mais finalement, elle n’en a fait qu’une seule.
Mais elle a fabriqué une pochette vraiment adorable !



Sachet
L’enfant qui avait précédemment fabriqué un lion et un loup a cette fois-ci réalisé un sachet de lavande.
Une fois encore, elle n’a pas déçu nos attentes et a pris la pose avec brio pour la séance photo !

J’aime tisser
Quand nous avons demandé aux enfants qui avaient préparé les sushis s’ils aimaient le tissage, ils ont répondu : « Oui, j’aime ça ! ».
Et quand ils nous ont demandé « Pourquoi ça s’arrête cette semaine ? », nous leur avons expliqué que nous avions prévu d’organiser un atelier dans une autre unité, et ils ont répondu « Alors, on va passer dans cette unité ».
Je suis ravie que ces enfants aient tellement aimé le tissage qu’ils en viennent à faire ce genre de blagues.
Quand j’ai proposé aux enfants la base que j’avais préparée pour Pikachu, ils m’ont répondu « Après l’onigiri » ou « Non ! »… Finalement, je ne l’ai pas utilisée ce jour-là, alors que j’avais pris la peine de la préparer. Mais bon, tant pis pour moi !

Ce jour-là, les deux enfants qui avaient fabriqué des sushis se sont mis à chanter « Squishy♪ Squishy♪ » tout en dansant, ce qui a mis une ambiance géniale.
Les quatre enfants qui ont participé à l’atelier ce jour-là ont tous fait des progrès évidents, et il serait dommage qu’ils arrêtent le tissage maintenant.
Si ces enfants ont à nouveau l’occasion de tisser quelque part, j’espère qu’ils se souviendront de nous et qu’ils continueront à tisser.

Nous sommes les bénévoles de l’atelier de tissage « Toncâlaline ».
Nous travaillons tous ensemble dans la convivialité pour voir les visages des enfants s’illuminer de joie.